Non, je vais pas vous faire un dossier sur les série des SF.
D'ailleurs j'aime pas Street Fighter.
C'est un truc de vieux.
Moi, je joue à Soul Calibur.
Mais c'est pas le sujet.
Voici ce qui me préoccupe aujourd'hui :
J'en ai déjà entendu beaucoup à propos de ce film, "pire film de monde", "grosse blague", "j'en parlerai même pas sinon je vais dire des gros mots, etc". Même Nanarland s'emporte sur le sujet, vraiment, quel genre de navet mérite un tel traitement ?
En glissant la galette dans mon lecteur, je m'attendais à une merde dans le style de Dragon Ball Evolution, et c'est plein d'appréhension que je me laisse guider par l'histoire.
Première surprise, je prends un réel plaisir à identifier les personnages. Un vrai tour de force de la prt des scénariste de faire rentrer un douzaine de perso dans une seule histoire sans virer au nawak complet ! (enfin si, c'est nawak, mais c'est pas pire).
Pour ceux qui n'ont pas vu l'oeuvre, ceux ci sont divisés en trois factions : les méchants, les héros et les free lance vraiment cool (Ken, Ryu, Chun-li et Honda, samoa pour l'occasion). Que dire ? Ca fonctionne ! Le quatuor comique vaut bien une boufonnerie façon "Show Time" ou "Rush Hour", et ces 4 là cabotinent comme des diables, tandis que la partie bankable du casting ( Van Damme et Kelly Minaude) s'efforce de rester sérieux, et d'aller botter les fesses à Bison, attraction principale du film. Rarement un méchant aura été à la fois aussi vil et stupide, ceci étant qui plus magnifié par un costume fidèle au jeu et donc ridicule, de gadgets "high tech" au stylo feutre et une bande de sbires fabuleux de crétinerie.
Incohérences scénaristiques ? Manichéisme grossier ? Glorification éhontée des valeurs de nos braves meurin's occidentaux ? Qu'a cela ne tienne, l'ambiance est à la bonne humeur. On se fout des coup de lattes et on balances des vannes potaches... seuls Blanka et Dalshim tentent pitoyablement d'ajouter du pathos dans le pudding, sans toutefois dépasser la médiocrité dans leur insertion dans l'histoire (bref, on s'en tamponne un peu).
A la fin, tout le casting réconcilié bondit, immortalisation pré-générique de leur méfait. Une bonne blague en fait, rien n'est à prendre au sérieux dans ce film. C'est le genre de truc que j'aurai adoré étant gamin, que j'aime toujours autant d'ailleurs, et qui mérite une considération à la hauteur de ce qu'il est : un excellent pop corn à savourer entre gens de bonne compagnie, loin des haters du dimanche.
D'ailleurs j'aime pas Street Fighter.
C'est un truc de vieux.
Moi, je joue à Soul Calibur.
Mais c'est pas le sujet.
Voici ce qui me préoccupe aujourd'hui :
J'en ai déjà entendu beaucoup à propos de ce film, "pire film de monde", "grosse blague", "j'en parlerai même pas sinon je vais dire des gros mots, etc". Même Nanarland s'emporte sur le sujet, vraiment, quel genre de navet mérite un tel traitement ?
En glissant la galette dans mon lecteur, je m'attendais à une merde dans le style de Dragon Ball Evolution, et c'est plein d'appréhension que je me laisse guider par l'histoire.
Première surprise, je prends un réel plaisir à identifier les personnages. Un vrai tour de force de la prt des scénariste de faire rentrer un douzaine de perso dans une seule histoire sans virer au nawak complet ! (enfin si, c'est nawak, mais c'est pas pire).
Pour ceux qui n'ont pas vu l'oeuvre, ceux ci sont divisés en trois factions : les méchants, les héros et les free lance vraiment cool (Ken, Ryu, Chun-li et Honda, samoa pour l'occasion). Que dire ? Ca fonctionne ! Le quatuor comique vaut bien une boufonnerie façon "Show Time" ou "Rush Hour", et ces 4 là cabotinent comme des diables, tandis que la partie bankable du casting ( Van Damme et Kelly Minaude) s'efforce de rester sérieux, et d'aller botter les fesses à Bison, attraction principale du film. Rarement un méchant aura été à la fois aussi vil et stupide, ceci étant qui plus magnifié par un costume fidèle au jeu et donc ridicule, de gadgets "high tech" au stylo feutre et une bande de sbires fabuleux de crétinerie.
Incohérences scénaristiques ? Manichéisme grossier ? Glorification éhontée des valeurs de nos braves meurin's occidentaux ? Qu'a cela ne tienne, l'ambiance est à la bonne humeur. On se fout des coup de lattes et on balances des vannes potaches... seuls Blanka et Dalshim tentent pitoyablement d'ajouter du pathos dans le pudding, sans toutefois dépasser la médiocrité dans leur insertion dans l'histoire (bref, on s'en tamponne un peu).
A la fin, tout le casting réconcilié bondit, immortalisation pré-générique de leur méfait. Une bonne blague en fait, rien n'est à prendre au sérieux dans ce film. C'est le genre de truc que j'aurai adoré étant gamin, que j'aime toujours autant d'ailleurs, et qui mérite une considération à la hauteur de ce qu'il est : un excellent pop corn à savourer entre gens de bonne compagnie, loin des haters du dimanche.